Logo Groupe Écho


Angers

90 rue Fulton
49000 Angers
02 41 85 39 56

Troyes

5 rue Clos Camus
10000 Troyes
03 10 94 00 10

Saumur

36Bis rue Dacier
49400 Saumur
02 41 85 39 56

Cholet

C/O WEFORGE
15 rue Lazare Hoche
49300 CHOLET
02 41 85 39 56

LA ROCHE-SUR-YON

C/O Weforge
114 rue Maréchal Joffre
85000 La Roche-sur-Yon
02 41 85 39 56

Loi sur l’intelligence artificielle en France : que faut-il retenir en 2025 ?

17 Juin 2025 | Divers

Accueil » Loi sur l’intelligence artificielle en France : que faut-il retenir en 2025 ?

L’IA entre dans l’ère de la régulation

On l’attendait depuis des années : le virage réglementaire de l’intelligence artificielle est bel et bien amorcé. Avec l’entrée en vigueur progressive de l’IA Act, la France, comme l’ensemble des États membres de l’Union européenne, s’inscrit dans un cadre légal structurant. L’objectif ? Encadrer le développement de l’IA pour garantir une technologie éthique, transparente et respectueuse des droits fondamentaux, tout en laissant la porte ouverte à l’innovation. Un équilibre délicat, mais indispensable à l’heure où l’IA s’invite dans tous les secteurs, de la santé à la communication, en passant par l’industrie et le commerce en ligne.

Derrière cette avancée législative, c’est une véritable vision politique et sociétale de l’IA qui se dessine. Car il ne s’agit pas seulement de fixer des règles : il s’agit d’imaginer le futur d’une technologie omniprésente, qui influence nos comportements, nos décisions… et la manière dont les marques communiquent.

Les entreprises françaises sont directement concernées. Qu’il s’agisse d’un site vitrine, d’une plateforme e-commerce ou d’une stratégie de contenus automatisés ou personnalisés par IA, les nouvelles normes imposent de revoir certains usages, et surtout, d’anticiper les impacts. Intégrer un chatbot, recommander des produits, générer des visuels ou analyser le comportement utilisateur à des fins marketing : tous ces cas d’usage peuvent désormais être encadrés par la loi.

Pour les acteurs de la communication, comme pour les marques, l’enjeu est clair : transformer la contrainte réglementaire en gage de sérieux, de confiance et de crédibilité. En d’autres termes, faire de la conformité un véritable levier de différenciation.

Calendrier de l’IA Act : ce qui change entre 2024 et 2027

La mise en œuvre de la réglementation européenne sur l’intelligence artificielle (IA Act) se fera progressivement, selon le niveau de risque des systèmes concernés.

1er août 2024 – Entrée en vigueur officielle de l’IA Act

Le texte devient applicable. Les premiers cadres réglementaires s’installent, mais toutes les obligations ne s’appliquent pas immédiatement.

2 février 2025 – Interdiction des systèmes à “risque inacceptable”

Exemples :
– Manipulation psychologique
– Notation sociale automatisée
– Surveillance biométrique en temps réel (reconnaissance faciale, etc.)

2 août 2025 – Obligations renforcées pour les modèles d’IA à usage général

Sont concernés les systèmes comme ChatGPT, Gemini, Claude, etc.
➜ Transparence sur le fonctionnement, la provenance des données, et gestion des risques imposée.

2 août 2026 – Mise en conformité obligatoire pour les systèmes à haut risque

Domaines concernés :
– Éducation
– Ressources humaines
– Santé
– Sécurité des personnes

2 août 2027 – Extension aux produits intégrant de l’IA

Par exemple :
– Jouets intelligents
– Dispositifs médicaux
– Machines industrielles
➜ L’IA intégrée devra respecter des exigences de sécurité, de documentation et d’évaluation de conformité.

 

À noter : la plupart des outils marketing ou e-commerce relèvent d’un risque dit “limité”, mais doivent obligatoirement informer l’utilisateur qu’il interagit avec une IA.

Niveaux de risques : ce que dit la loi IA

L’une des forces de l’IA Act réside dans sa logique de classification. Plutôt que d’imposer une régulation uniforme, le texte européen introduit quatre niveaux de risques, avec des obligations croissantes en fonction de l’impact potentiel de l’IA sur les individus.

Risque inacceptable

Ici, aucune négociation possible. Sont interdits tous les systèmes d’intelligence artificielle qui menacent les droits fondamentaux ou manipulent le comportement humain. Cela inclut par exemple :

  • la notation sociale des citoyens (comme en Chine),
  • les systèmes de surveillance biométrique en temps réel dans l’espace public,
  • ou encore les IA utilisées pour manipuler les émotions ou exploiter des vulnérabilités psychologiques.

Ces usages sont jugés incompatibles avec les valeurs européennes, et donc formellement interdits.

Haut risque

C’est la catégorie la plus technique. Elle concerne les IA utilisées dans des secteurs sensibles comme :

  • la santé,
  • l’éducation,
  • les ressources humaines (ex. tri de CV par IA),
  • la justice,
  • les services bancaires.

Ces systèmes devront répondre à des exigences strictes : évaluation de conformité, documentation détaillée, gestion active des risques, transparence algorithmique et parfois marquage CE obligatoire. Pour une entreprise, cela implique souvent l’appui d’un prestataire expert.

Risque limité

C’est ici que se situent beaucoup d’usages marketing ou commerciaux adoptés par les petites structures. Exemple :

  • un chatbot sur un site vitrine,
  • un outil de recommandation produit sur une boutique e-commerce,
  • ou encore une IA qui génère des textes ou des visuels.

Ces usages sont autorisés, mais soumis à une obligation de transparence. L’utilisateur doit être informé qu’il interagit avec un système d’IA (via une mention visible). Cette simple règle vise à renforcer la confiance et éviter toute forme de tromperie.

Risque minimal

Enfin, certains outils (IA d’analyse statistique, filtres automatiques, IA dans la création de brouillons internes, etc.) sont considérés comme faiblement impactants. Aucune obligation légale n’est imposée à ce stade. Cela dit, le respect des bonnes pratiques reste recommandé : clarté, sécurité, gestion des données.

Ce qu’il faut retenir : le niveau de risque ne dépend pas de la taille de l’entreprise, mais de l’usage précis de l’IA.
Une PME artisanale qui utilise un générateur de contenus est tout autant concernée qu’un grand groupe qui automatise le tri des candidatures. C’est pourquoi, même pour des outils “simples”, mieux vaut comprendre son niveau de risque dès maintenant.

En France, un cadre qui s’appuie sur l’existant

Si l’IA Act représente une avancée européenne majeure, la France n’arrive pas dans ce nouveau paysage réglementaire les mains vides. Bien au contraire. Le pays dispose déjà d’un socle juridique solide en matière de numérique et de données, sur lequel viennent s’adosser les nouvelles obligations liées à l’intelligence artificielle.

Le RGPD (Règlement général sur la protection des données), en vigueur depuis 2018, encadre la collecte, le traitement et le stockage des données personnelles. Il reste une référence incontournable pour tout système d’IA exploitant des informations sensibles, qu’il s’agisse de formulaires de contact, de comptes clients ou d’outils d’analyse comportementale.

La loi Informatique et Libertés, dans sa version modernisée, renforce ces protections au niveau national, notamment via la CNIL, qui joue un rôle de contrôle, mais aussi de conseil.

Enfin, la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle, lancée par le gouvernement, soutient activement les usages de l’IA dans l’économie réelle. Et cela concerne directement les PME, les start-ups, les commerçants ou les indépendants qui souhaitent intégrer ces technologies dans leurs produits ou services. Il ne s’agit pas uniquement de respecter la loi, mais aussi de saisir les opportunités d’innovation locale, notamment dans les territoires.

Autrement dit, la France a déjà construit une partie du chemin. Mais entre le RGPD, les exigences européennes et les nouveaux textes comme l’IA Act, il devient complexe pour une entreprise de petite taille de s’y retrouver seule.

Et pourtant, la conformité n’est pas inaccessible. Elle repose avant tout sur une bonne compréhension de ses outils, une cartographie de ses usages de l’IA, et un accompagnement adapté à sa réalité opérationnelle.

C’est précisément ce que nous proposons chez Groupe Echo : un accompagnement sur mesure, accessible, et surtout pensé pour les entreprises qui veulent rester agiles, mais responsables.

Accompagnement & formation : se mettre en conformité sans complexité

Pour de nombreuses petites structures, la perspective de se conformer à une nouvelle réglementation européenne peut sembler abstraite, voire décourageante. Pourtant, la mise en conformité avec l’IA Act n’a pas besoin d’être complexe ni coûteuse, à condition d’être bien guidé dès le départ.

Chez Groupe Echo, nous savons que les dirigeants de TPE, PME ou structures locales n’ont pas toujours le temps (ni les ressources internes) pour décrypter un règlement européen ou auditer tous leurs outils digitaux. C’est pourquoi nous avons conçu une offre pensée pour eux : pratique, concrète et directement applicable.

Nos formations IA pour les pros de la communication
Nous proposons deux parcours de formation accessibles à tous les niveaux :

Des exemples concrets, des cas pratiques et un accompagnement humain, avec des formateurs qui parlent le même langage que vous.

Un accompagnement personnalisé
Vous utilisez déjà un outil de génération de contenu, un assistant conversationnel ou une IA dans votre tunnel d’achat ? Vous ne savez pas si cela relève d’un risque “limité” ou “haut” selon l’IA Act ?
Nous réalisons un audit simplifié de vos usages actuels, identifions les points de vigilance et vous guidons vers des pratiques conformes, sans alourdir votre charge de travail.

L’IA n’est pas réservée aux grandes entreprises. Bien encadrée, elle devient un formidable levier d’efficacité, de différenciation et de confiance, même (et surtout) pour les structures à taille humaine.

Besoin de faire le point sur vos outils actuels ou futurs projets IA ?
Contactez-nous directement ici et avançons ensemble, simplement et concrètement.

Ces articles pourraient aussi vous intéresser...